Le calme avant la tempête. Le repli avant l'explosion. La tendresse avant la hargne. La demoiselle errait dans les couloirs de St Blancard, un peu dans le vague, plongé dans des pensées qui se bousculent les une contre les autres. Elle marchait doucement, les pans de sa robe se balançant d'avant en arrière, au rythme lent de sa marche. Elle se sentait comme étrangère en ces lieux, pourtant, elle si proche de sa famille, vivait avec le sentiment d'être dans un lieu inconnu. Elle continuait de marché, passant devant une toile. On pouvait y voir un homme posant avec prestance, le menton haut, fier. Elle s'était arrêter devant, observant cette toile. Est ce le souci des apparences? Est ce la vrai nature de cet homme? Et elle? Était elle, elle même comme ça par nature? Avançant à chaque instant la tête droite, affrontant ainsi chaque journée. Elle reprit sa marche, en pleine réflexion sur cette question, alors qu'elle passa devant une autre toile. Celle ci représentait une famille, une épouse et son époux, un enfant. Elle s'y attarda aussi, et soupira.
L'amour. Cruel sentiment en lequel la demoiselle ne croyait plus. Le jour où elle avait découvert qu'un cœur pouvait battre pour un homme, elle n'avait connu que le déchirement de celui ci. Elle avait rêver un mariage, un époux sur qui se reposer. La vie vous apprends que les rêves restent bien souvent des rêves. Elle reprit son chemin, laissant un soupire lui échapper. Résignée.
Alors qu'elle s'approchait peu à peu de ses appartements, elle passa devant une troisième toile. Un champs de bataille dans toute sa splendeur. Cette toile eu le don de lui tiré un sourire. Devait on croire que cette représentation lui parlait plus que le reste? Il en était certain.
La demoiselle avait appris que l'homme n'étais une science concrète, fiable. Qu'il était l'être le plus fourbe qu'une femme pouvait croisé sur son chemin. L'homme représentait pour la jeune femme, une faille dans la vie. Un poids incontrôlable dont il faut sans cesse se méfier. Certains l'avaient aimer par défi, d'autre par intérêt, ou encore pour une protection ou la faire flancher. La seule variable qui revenait sans cesse, c'etait la trahison. Certains l'avait tromper, cumulant nombre de femme, d'autre avait carrément voulu la piétiner pour se glorifier. Traitre, c'etait désormais le mot qui définissait les hommes dans la tête de la jeune femme. Ennemi.
Elle avait appris aussi que la famille parfaite n'était qu'un idéal impossible. Ce qui était une logique en soi, puisque l'homme était un traitre. Pourtant, elle avait une fille. Qu'elle chérissait par dessus tout, même si elle avait le sentiment de ne pas être la mère qu'elle devrait être. Fruit d'une trahison, elle avait tenter malgré tout de lui offrir ce qu'elle méritait d'avoir. Mais à peine âgée de deux ans, sa fille avait subis comme elle la trahison de l'homme.
Dans sa vie, la demoiselle n'avait connu qu'une seule chose de vraiment concrète, de vrai. La seule chose qui ne ment jamais, qui ne trahis pas, qui agis avec franchise. La guerre. Rien de plus franc que le maniement d'une épée, que le choc d'un bouclier, que le piquant d'une flèche. On ne peut mentir sur un champs de bataille, soit vous êtes mort, soit vous êtes sauf. Il n'y a pas de demi mesure, il n'y a pas de fausse promesse. Friction de deux êtres où un seul s'en sortira. Elle regardait cette toile, admirative, rêveuse. Car oui, la demoiselle avait un rêve, un seul, un unique rêve, faire vibrer le fer. Et bientôt, ce serait le cas. Elle montrerais sa franchise, son art, sa vérité. Celle de son fer qui claque. L'art de la franchise.
Elle n'avait jamais aimer les couard. Ceux qui vous dise je t'aime et passe leur nuit avec une autre. Ceux qui vous dise je t'aime et vous poignarde pour mieux se glorifier. Ceux qui sont pleutre, au point d'avoir besoin des autres pour se faire valoir. Ceux qui sont lâche de ne pas oser affronté la réalité. Leur fourberie. Ce genre d'homme qui fuit quand les choses tournent au vinaigre pour eux. Qui viennent pleurer ensuite d'avoir été lâche. On lui reprochait souvent son métier, mais elle y trouvait son compte. Il n'y a pas plus honnête homme que celui qui veut vous abattre. Car son intention est concrète, et il fera tout pour aboutir. Et vous n'avez qu'une chose à faire, vous montrer plus fort, car il sait que vous avez la même intention que lui.
Elle quitta la toile, et fit demi tour. Bientôt son épée claquerait, bientôt un ennemi serait face à elle, et cet ennemi, elle en rêvait depuis de long mois. Un ennemi? Non, quatre. Un quator qui se targuait de connaitre cette franchise, un quator qui méritait d'apprendre la vrai guerre. Elle récupéra son armement, et sortie du château pour se rendre dans la court. L'heure de s'entrainer avait sonner, car la mort ne devait pas arriver. Elle commença quelques mouvements.