Après un long voyage ( arrivé de Marion)

P'tit Sam jouant, comme à son accoutumée avec son poney "Tagadatsointsoin", eut l'attention éveillée par la jeune dame qui stationnait depuis des heures dans l'allée du château.
Ce saoulard de portier devait encore s'être endormi en cuvant sa vinasse.
Il n'était pas du tout intimidé par la jeune beauté et tout en s'avançant à son encontre il louchait hardiment vers l'oppulente poitrine qui s'échappait de son généreux décolleté.,

* Enfin, un peu d'animation au château *

pensa t'il tout en se présentant :

Zour, m'dam , hooooooulà faut pas réveiller le portier, il a trop bu et sera encore de mauvaise humeur qu'il passera sur mon zeval et les zèvres.

Ze suis là, moi , Suis le zef du zâteau , enfin le fils du zef et de la zeftaine mais comme ils sont pas là c'est moi qui commande.
Z'ai 4 ans et toi ?

Tu veux boire queqzoce ?
T'as des beaux lolos tu sais, moi z'aime bien ça!!!!!!!!
c'est dommaze que z'ai déza une fiancée mais on lui dira pas.
Z'parie qu'tu viens voir mon pôpa, Tu m'as apporté un cadeau ?

Cela faisait des heures quelle attendait que le portier bouge, il dormait mais elle n'osait le réveiller, alors elle attendait patiente comptant les nuages pour se distraire, caressant son destrier. Et finalement une petite voie la fit sursauter. Un charmant petit garçon l'accueillait, et la mettait en garde contre le portier qui visiblement ivre mort se mettrait en colère si on le réveillait. Et il se présenta un peu, et elle se pencha vers lui :

Bonjour petit chef moi je suis Marion enchanté de te voir. J'ai 21 ans.

Elle souriait de le voir se comporter comme le chef de la maison à la perfection, elle déclina poliment sa proposition, elle avait bu tout le voyage et sa gourde était encore pleine. Mais elle resta surprise quand à la déclaration du petit garçon quand à sa poitrine, mais finit par sourire, elle se plaisait déjà ici, au moins elle se doutait que la maison n'était pas peuplé que de personne strict et sans humour.

Oui je viens voir ton père, et ta mère, on va dire tout le monde. Et ben euhh oui j'ai un cadeau pour toi, mais il se trouve dans mes deuxième bagages qui arriverons plus tard.

Et elle lui sourit à nouveau prête à le suivre.

Ne t'inquiète pas tu verra bien.

Elle l'écouta souriant légèrement, elle se demandait se que sa fille inventerai à son age et le redoutais quelque peu. En y repensant elle lui manquait terriblement et elle avait hâte de la revoir.
Mais pour le moment elle suivit le petit Sam réfléchissant à se quelle pourrait bien lui offrir.

Marion était tellement concentré sur le petit chef quelle ne vit pas arriver le grand; et elle sursauta quand il parla. Et lorsqu'elle le vit, elle ne pu s'empêcher de passer de lui à son fils, la ressemblance était frappante, elle agita la tête comme pour sortir de ses pensées.

Le bon jour, je suis Marion enchanté, je viens ici selon une lettre.
Vous vous souvenez ?

Elle eu peur sur le coup qu'on l'ai totalement oublié et quelle soit obligé de faire demi tour.

Elle ne comprenait pas bien cette histoire de genoux ou ne souhaitait pas comprendre. Mais elle marchait tranquillement suivant le chemin regardant autour d'elle admirant son environnement. Finalement c'est le petit qui fit taire ses craintes ventant la mémoire de son père. Puis elle se mit à chercher les qualité que sa fille pourrait venter d'elle plus tard, et elle rêvassa écoutant le bruit de leur pas et de la nature suivant son cours, le sourire aux lèvres.

Miranda regardait le paysage avec enthousiasme, cela faisait un mois quelle voyageait à travers la France, et aujourd'hui elle sentait la chaleur des rayons de soleil chauffer sa peau noire, éclairant un paysage fort différent de celui du Nord de la France, et son sourire ne cessait de s'agrandir faisant briller son visage comme si une lumière à l'intérieur le faisait luire. Elle tenait la petite de Marion dans les bras, déjà bercé par le mouvement du carrosse qui avançait d'un bon pas. Elle couva le poupon des yeux un moment avant de retourner à sa contemplation du paysage. Elle venait d'un pays chaud, et la chaleur la satisfaisait donc, elle était ravi de se trouver à présent dans le sud.
A pressent ils avançaient dans un village, et les premières bâtisses, les premiers champs furent visibles. Soudain le carrosse s'arrêta, le coché descendit afin que les chevaux soit relayés. La jeune servante en profita pour sortir toujours la petite dans les bras toujours plongé dans le doux pays des rêves.
Elle caressa de sa main valide les naseaux du cheval qui allait enfin être relayé, et continua sa route vers l'auberge ou elle entra, s'approchant du comptoir elle demanda à la femme de l'aubergiste du lait de vache pour la gamine, ce quelle après un long moment. Une fois servit et l'enfant éveillé, elle la fit boire et une fois l'enfant repus et son rot fait, elle remonta dans le carrosse et repartie.

Après de longues heures de route, le soleil avait attend son apogée et avait décliner quelque peu. La lassitude d'une journée secoué l'avait épuisé, mais elle reprit courage quand elle vit le domaine des de Trévière, c'était comme sa maitresse lui avait décrite, et folle de joie d'arriver à destination, elle pencha sa tête dehors et observa le paysage qui à présent serait sa nouvelle maison.
Enfin le carrosse ralentit puis s'arrêta pour de bon, elle descendit et d'adresse au portier :

-Bonjour mon brave, si vous pouviez annoncer notre arrivé à Mademoiselle Marion je vous en serais infiniment reconnaissante, elle fit une courte révérence l'enfant quelle ne quittait pas toujours dans les bras.